Au début du printemps 2015, le nid de cigognes installé par l’homme depuis plusieurs années sur un ancien mât électrique dans l’enceinte de la station d’épuration du Rosenmeer (près de Rosheim, Bas-Rhin) a enfin trouvé preneur. Un couple de cigogne blanche en a pris possession et tous les espoirs sont permis pour une naissance de cigogneaux.
Je passe 2 à 3 fois par semaine, les cigognes sont toujours là, j’ai l’impression qu’elles couvent puisqu’il y en a toujours une des deux qui est assise sur le nid. L’impatience se fait sentir, je commence à me demander si elle ne fait pas un déni de grossesse. Quelle surprise quand enfin deux petites têtes commencent à pointer au dessus du nid. A partir de ce jour, j’y vais souvent avec mon téléobjectif afin de capturer quelques images de ces petites têtes. Les jours et les semaines passent, les cigogneaux commencent à se lever, on dirait encore des peluches. J’assiste de temps en temps au nourrissage des petits.
Avec le temps qui passe, je vois les cigogneaux grandir de jour en jour. Mais l’été et les grandes chaleurs arrivent. Les deux petits devenus grands mais pas assez pour quitter le nid, attendent sous un soleil accablant et par une chaleur étouffante que les parents reviennent.
Un jour en revenant, le nid est vide, les cigogneaux ont pris leurs envols. Je suis un peu triste de n’avoir pu assister à leur premier envol.
En cette fin d’hiver 2016, un peu trop chaud, je passe de temps en temps afin de voir si le couple va revenir au nid. Un jour, une surprise m’attendait, une cigogne était sur le nid. Je pense qu’elles vont revenir. Lire la suite plus bas après les photos de l’année 2015.
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